Chalet Savigny
Les enfants et jeunes âgés de 2 à 12 ans rencontrant des difficultés familiales et/ou comportementales, affectives, scolaires et sociales, peuvent être accueillis au Chalet Savigny, en internat et en prise en charge partielle.
Plaçant au centre les besoins de l’enfant ainsi que ceux de sa famille, l’équipe du Chalet lui réserve toujours un accueil chaleureux et lui offre une place individualisée selon son âge et ses ressources. Les enfants en bas âge bénéficient par exemple d’une présence éducative plus importante au sein du foyer, y compris auprès des parents.
Une équipe pluridisciplinaire travaille quotidiennement à l'autonomisation des enfants, grâce à un appui éducatif et scolaire poussé, à des activités culturelles, sportives et de loisirs et à l'expérience de vie communautaire.
Le foyer met également l’accent sur la coopération des parents, afin de les aider à retrouver un équilibre familial et, dans le meilleur des cas, à opérer un regroupement familial. Leur avis et leur participation active font donc partie intégrante du concept pédagogique.
« Au début, j’ai mal vécu le placement. Comme toute maman, je ne vois alors rien d’autre que le fait qu’on me prenne mon fils. Je développe une sorte d’obsession. Je dois récupérer mon fils le plus vite possible. J’éprouve, pendant environ deux années, de la jalousie vis-à-vis du Chalet Savigny. Je me dis que ce dernier apporte plus de choses que moi à mon fils (ex: sorties, jeux…). Je n’arrive pas à l’admettre, je suis tendue car je veux récupérer mon fils à tout prix, alors que je ne suis pas prête à m’accepter moi-même. Je me rends compte que le foyer partage les mêmes difficultés que moi face au comportement de Jules. Selon moi, c’est ce qui a aidé à mettre fin à cette jalousie envers le Chalet Savigny. A partir de là, je ne veux plus prendre mon fils à tout prix et je vois dans le foyer une ressource plutôt qu’un adversaire contre lequel se battre. Et je commence à me prendre moi-même en charge. Je constate que Jules est heureux au Chalet Savigny, qu’il va mieux et que c’est un peu grâce à moi. »
1224 Chêne-Bougeries